Quand j’ai visité Concord, à l’été 2013, mes lectures de Thoreau sont devenues des paysages vivants. L’étang de Walden, la reproduction de la fameuse cabane et les cailloux entassés sur ses fondations originales, même la tombe de l’écrivain égayée par un pèlerinage quotidien m’ont laissé une très forte impression. J’ai réalisé que les îles de Saint-Gédéon étaient mon royaume et qu’il fallait l’habiter de poésie.